Vivian Maier
- Enseignante
- 25 févr.
- 1 min de lecture
Qui était Vivian Maier, cette « nounou pas comme les autres » dont on découvrit à titre posthume le talent immense de photographe ?
Vivian Maier décède en 2009, à 83 ans, dans le plus grand anonymat.
On redécouvre ses photos pleines d'humanité et d'attention envers les démunis et les perdants du rêve américain par hasard dans des cartons oubliés au fond d'un garde-meuble de la banlieue de Chicago.
Personnalité complexe et parfois déroutante, femme libre dont le destin s'est écrit entre la France et l'Amérique, elle avait choisi de vivre les yeux grands ouverts.
Ce livre m’a profondément bouleversée par la façon dont il illustre la simplicité de la vie d’une personnage ordinaire. Il ne s’y passe rien d’extraordinaire, et c’est justement cela qui m’a touchée. Les illustrations, à la fois minimalistes et pourtant pleines de détails, traduisent parfaitement la simplicité mais aussi la profondeur de l’existence de Vivian Maier. De plus, savoir que ce livre retrace la vie d’une personne réelle m’a rendue encore plus émue. Cela m’a donné envie de découvrir davantage l’univers de Vivian et d’explorer ses photographies.
Je ne connaissais pas Vivian Maier avant de lire cet album, et j’ai vraiment apprécié le découvrir. Vivian Maier – Claire-obscur, écrit par Marzena Sowa et illustré par Émilie Plateau, est un récit à la fois simple à lire et très enrichissant. L’histoire raconte la vie discrète mais fascinante de cette photographe, longtemps restée inconnue. Grâce à ce livre, j’ai appris beaucoup de choses sur elle, sur son regard, sa solitude, et sa passion pour la photographie. Les dessins, doux et expressifs, accompagnent bien le ton intimiste du récit. C’est un album accessible, touchant, et très instructif.
J’ai apprécié ce roman graphique léger et facile à lire. On voit le quotidien (et le passé) d’une nourrice qui est photographe dans l’ombre. Je ne connaissais pas du tout Vivian Maier et c’est une belle découverte. Un vrai coup de cœur pour ceux que la vie discrète de cette artiste hors norme intrigue, mais aussi pour ceux qui aiment les sujets comme le rapport entre l'art et la célébrité.
J'ai été rebutée au début de ma lecture, je trouvais que les pages se suivaient sans vraiment de lien, qu'il manquait de rebondissements, d'une réelle histoire. Mais en continuant, j'ai commencé à m'attacher à Vivian Maier et à la relation qu'elle entretient avec ces enfants dont elle s'occupe. Au final ce côté contemplatif ne m'a dérangée qu'au début de ma lecture, sûrement parce que je n'y suis pas habituée mais avec du recul je ne trouve pas ça si mal. Ça fait du bien des fois de prendre le temps et de lire quelque chose de calme, simple et réaliste. Sans artifice.
J’ai apprécié cet ouvrage, que j’ai découvert lentement, en prenant le temps d’observer le découpage et les illustrations. Le rythme, presque contemplatif, impose une lecture attentive. Comme dans HeLa, mais sous un autre angle, on perçoit à nouveau les travers de la société américaine : l’intolérance persistante, un système social profondément inégal. Sans comprendre tout de suite le personnage de Vivian Maier, j’ai d’abord été touché par sa présence singulière, perceptible à travers les choix narratifs et graphiques. C’est en me renseignant après la lecture que j’ai pleinement saisi l’ampleur de sa personnalité et, surtout, la beauté de son travail photographique.