Il ne reste pas grand-chose de la vie de Tiago et de son frère Grand Ouji, de P’pa et M’ma, les fermiers Manké. Un arrosoir, une machine à coudre et un peigne, des objets jetés en vrac sur une carriole de fortune, aux côtés du dernier baoyé, un arbre aux onze fruits juteux, appelé Monsieur B. Les Déracineurs ont tout avalé, jusqu’à la moindre parcelle de leur ferme. Alors, Tiago et sa famille ont dû prendre la route. C’était ça ou crever.
Monsieur B je voudrais pas mourir sans avoir vu le vert de la Haute Jade je voudrais pas mourir sans avoir embrassé je voudrais pas mourir sans avoir déniché un œuf de caïman je voudrais pas mourir sans avoir goûté la mer on dit que la mer respire sans fin je voudrais pas mourir sans avoir senti le parfum d'une belle-de-nuit tu sais celle qui fleurit qu'une fois pas an je voudrais pas mourir sans avoir eu la force de porter M'ma sur les épaules je voudrais pas mourir sans m'être enivré de vin de benghié je voudrais pas mourir sans avoir construit seul quelque chose.
La marche du baoyé, Sigrid Baffert, Adrienne et Léonore Sabrier - Editions MeMo
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Un album certes rapide à lire mais malheureusement je n'ai pas apprécié ma lecture, aussi courte soit-elle. L'univers dans lequel se déroule l'histoire ne m'attire pas et je n'ai pas réussi à me plonger dans l'histoire. Trop d'éléments inconnus: la Haute Jade, les Mankés, une kouré,... Ces éléments qui ne sont pas explicitement expliqués, à mon grand regret. De plus, les illustrations qui ne m'ont absolument pas aidées à me représenter tout ce monde imaginaire. Un peu déçue de cette lecture, je dois bien l'avouer.
Malgré la réflexion qu'incite cet album, le récit ne m'a guère plu. Je n'ai tout simplement pas accroché à l'histoire.
La marche du baoyé a vraiment été une chouette découverte pour moi, il se lit d'une traite et sans difficulté. L'histoire est simple et haute en couleur, les illustrations aux couleurs chaudes m'ont fait voyager. Ce livre m'a offert un agréable moment de lecture.
J’ai apprécié cette histoire, elle était bien réalisée, les dessins m’ont aidé à avoir des images mentales, j’ai su me perdre plus facilement et rentrer dans le monde que nous offre ce livre, j’ai ressenti plusieurs fois de la peine et de la joie en le lisant.
Un album original, assez court mais peu facile à lire pour des enfants de 9 ans. Le vocabulaire utilisé est souvent complexe et parfois même imaginaire, d'autant plus que cet album ne manque pas de pensées philosophiques! Pour ma part, ce livre a nécessité quelques recherches et cela m'a freinée dans ma lecture.
J'ai également trouvé que cet album manquait de fluidité de par les coupures qu'il contient (texte-image-texte-image).
Même si personnellement, je trouve que cet album est inadapté pour des enfants de 9 ans, celui-ci peut être lu par des adultes capables de comprendre les thématiques tels que l'exil, les réfugiés économiques et environnementaux, etc.
Enfin, malgré tout, les illustrations qui accompagnent ce texte poétique sont belles et très…