Judith, 12 ans, passionnée de dessin se rend très souvent au Parc des Bastions (à Genève) pour dessiner les pièces de l’échiquier géant. Elle y rencontre Mister Aliyat qui vient jouer chaque jour et s’avère imbattable. La belle histoire d’une amitié improbable et un récit de solidarité tout en subtilité.
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Décidément je ne sais pas si les personnes sélectionnant les livres pour le prix victor ont des standards très arrêtés et spécifiques, ou bien si ce sont les auteurs belges qui s’engagent tous sur la même voie, mais je suis étonné de telles ressemblances parmi les livres sélectionnés. Une effluve gaucho-libertaire émane des pages de ces livres, à tel point qu’on pourrait presque croire qu’ils ont tous été écrits par la même personne. Hormis peut-être mémorandum, tous possèdent cette petite conscience de la bien-pensance, nous ne lisons pas pour prendre du plaisir, mais pour recevoir une leçon de morale. Autant dans Cassius cela est correct et justifié au vu du thème; autant Fulmir rétrograde cette notion au second plan, presque…
Sincèrement, je reste mitigée quant à cette lecture...
Le thème des échecs ne m'intéresse vraiment pas, j'ai toujours trouvé ce jeu ennuyeux, je n'y vois absolument rien de passionnant. L'histoire parlant en majeure partie d'échecs, je n'ai donc pas trouvé ce livre passionnant à lire.
Néanmoins, le livre aborde des thèmes bien plus intéressants (à mon sens) tels que la solidarité, l'absence et le manque d'une figure paternelle, la complicité entre un grand-père et sa petite-fille et bien sûr, l'immigration. Je pense que ces sujets peuvent parler à tout un chacun et le fait de voir qu'une jeune fille de 12 ans se bat pour les droits d'un autre ne peut être qu'admiré.
Même si je n'ai pas trouvé cette…
J'avoue ne pas avoir été emballée en lisant le résumé de ce livre. Un livre qui parle d'échec? Pas pour moi. Pourtant, je me suis trompée. J'ai vraiment apprécié cette lecture. Certes, cela parlait beaucoup d'échec, mais il y avait un enjeu tellement plus important. LA SOLIDARITE. La relation qu'entreprennent Judit et Mister Aliyat est tout simpement magnifique. Voir la façon dont une enfant d'à peine douze ans, se dévoue à ce qu'un homme sans papier en obtienne porte à réfléchir, non?
De plus, ce livre touche à des sujets très sensibles auquel les lecteurs peuvent facilement s'identifier. L'absence d'une figure paternelle, la solitude, l'immigration...
Je recommande vraiment ce livre, et le donnerai à mes futurs élèves.
C’est un très beau livre. Étant de plus en plus intriguée par le monde des échecs, j’ai beaucoup aimé cet univers. L’auteur prend la peine de bien raconter le monde des échecs, ce qui rend l’histoire facile à lire, en parlant d’autres joueurs. La relation entre Judit et Mister Aliyat est belle, sans être trop romanesque. Ce livre parle de sujets d’actualités, sans tomber dans les clichés. Il parle aussi d’une mère qui élève toute seule sa fille, qui doit s’occuper de son père et qui travaille beaucoup. Mais aussi des réfugiés, sans être trop cliché.
Je suis un peu mitigée concernant cette lecture.
La lecture en soi ne m’a pas forcément déplu mais j’ai trouvé que le thème n’était pas fait pour plaire au grand nombre. En effet, selon moi, si l’on n’aime pas plus que ça les échecs le livre pour paraître long et l’on peut ne pas comprendre tous les passages. Cependant outre le thème principal des échecs, les autres thèmes abordés sont interessants : le divorce, les relations familiale, les sans-papiers,... peuvent peut-être toucher plus de monde.
Outre les sujets abordés dans ce livre, je trouve le livre relativement accessible d’un point de vue du vocabulaire : celui-ci permet une bonne fluidité de lecture.
Globalement ce livre reste un livre exploitable avec…