HeLa
- Enseignante
- 25 févr.
- 1 min de lecture
En 1920, en Virginie, naît une petite fille afro-américaine dont les cellules vont révolutionner l'histoire de la médecine sans que les manuels de biologie ne mentionnent sa véritable identité. A partir d'un prélèvement dont elle n'avait pas été informée, la plupart des laboratoires du monde entier vont travailler sur la lignée de ses cellules cancéreuses, les premières à pouvoir être cultivées indéfiniment in vitro. Cent ans plus tard, une journaliste se met en quête de sa trace, télescopant passé...

J’ai beaucoup aimé lire cette pièce de théâtre, car j’arrivais parfaitement à suivre l’histoire en imaginant le déroulement des événements, les changements de décors, ainsi que l’apparition et la disparition des personnages. De plus, le livre transmet un message fort sur l’injustice et l’effacement dont a été victime Henrietta Lacks, tout en dénonçant les inégalités raciales et sociales dans le domaine médical.
J’ai été un peu déçue par HeLa d’Aliénor Debrocq. Même si le sujet de fond, inspiré de l’histoire vraie d’Henrietta Lacks et de ses cellules immortelles, est très intéressant, j’ai eu du mal à entrer dans le roman. Le style d’écriture, assez fragmenté, m’a parfois perdue, et j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages. J’aurais aimé en apprendre davantage sur la dimension scientifique et éthique de l’histoire, mais ces éléments restent en arrière-plan. C’est un livre ambitieux, mais qui, pour moi, manque un peu de clarté et de rythme.
Je n’ai pas beaucoup accroché à ce livre, le milieu scientifique ne m’attire pas particulièrement mais il a réussi à me captiver par ce qu’il dénonce. L’autrice redonne une voix à Henrietta Lacks qui a été injustement oubliée dans l’histoire d’origine. Ce livre éveille les consciences et révolte. J’ai aussi aimé sa forme théâtrale, qui donne une façon différente de visualiser l’histoire.
J'ai adoré la manière dont le livre était structuré : sous forme d'actes comme au théâtre. Je m'y voyais complètement, les scènes se jouaient devant moi. Cela apportait beaucoup de dynamisme. Le fait que ce ne soit pas Henrietta Lacks qui raconte l'histoire mais la journaliste m'a rendue encore plus attentive. En général, je me serais plus identifiée si c'était Henrietta car j'aurais vécu les choses à sa place, par procuration. Mais personnellement j'ai su le faire malgré le fait que ce soit la journaliste qui raconte. Justement j'ai trouvé que ça changeait un peu.
La forme dramatique de ce texte permet une approche originale du récit. L’histoire se déploie à la fois dans le quotidien de l’héroïne et sur une scène de théâtre, donnant au lecteur une double lecture, à la fois intime et mise en scène. La narration nous fait voyager d’un lieu à l’autre, avec des sauts dans le temps guidés par les différents témoignages.
Au-delà de cette biographie aussi tragique qu’exceptionnelle, Aliénor Debrocq nous plonge dans une réalité sociale américaine que l’on redécouvre — hélas — sous un prisme inquiétant. Il est essentiel de rappeler cette histoire, d’en informer les jeunes lecteurs, afin d’aiguiser leur esprit critique face à un modèle culturel souvent idéalisé. Cette réflexion permet aussi de mieux comprendre…